Dans l’ambiance feutrée d’un aéroport, un contrôleur fait poliment son devoir de discrimination, lorsque survient l’impensable: il a un blanc, une absence…
Pour Davide Giovanzana, formé aux beaux-arts à Genève, puis au théâtre à Bruxelles et à Padoue, le livre est un fondement, destiné à donner forme au travail de l’artiste, et lui permettre d’avancer vers une matérialisation de l’impalpable.
Giovanzana convoque ce paradoxe: il s’agit de masquer ce qui est imprimé pour dévoiler l’invisible. Puis cette astuce: introduire un corps étranger dans le livre, pour en briser l’illusion narrative. Au lieu physique du texte naissent ainsi de nouveaux corps…
«Déguisés en anges, ils prirent feu». Le livre aura alors vocation de leur donner refuge, d’accueillir leur chute, et — de la cendre à l’encre — d’en composer la dramaturgie.

Edition limitée à 250 exemplaires dont 100 exemplaires réhaussés par l’artiste sont réservés aux membres de l’association art&fiction.