Est-il possible de prendre le pouvoir (en image) avec affection et douceur? Comment échapper au banal, à l’aspect quelconque et trivial de la répétition de nos gestes, de nos besoins, du paysage? Ce livre n’est pas un catalogue d’exposition. On y trouve, en alternance et par répétition:

— des presque-riens (ce qui manque lorsque, au moins en apparence, il ne manque rien)
— des quotidiennetés (chaque jour est différent, chaque jour est le même, c’est évident et puis finalement pas)
— des lacs (une pratique quotidienne, une méditation, un protocole)
— des illusions du désir (un regard subjectif, amoureux ou intéressé)

Cette vie quotidienne, c’est la vie matérielle. Aujourd’hui, c’est une plante, demain un sexe, un verre d’eau, une vague, un rayon de lumière. L’image au sens intime et sans éclat particulier. C’est une traversée par le diaphragme, l’omission, le vide : à chaque jour, l’impossible catalogue du monde.

Virginie Otth est photographe-plasticienne, née en 1971 à Lausanne. Elle est diplômée de l’École de photographie de Vevey, résidente à FABRICA (IT), boursière de la New York Film Academy. Depuis les années 2000, elle enseigne la photographie au CEPV à Vevey, puis à la HEAD de Genève. Ces dernières années, elle poursuit une démarche personnelle basée sur le questionnement de «comment l’image devient objet», ainsi qu’une recherche sur la perception visuelle, entre l’œil et l’esprit.

Revue de presse

LE COURRIER, 23/02/2024
«Dans l’œil», par Samuel Schellenberg
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KUNSTBULLETIN, 12/2023
«Virginie Otth, un questionnement assidu du regard» par Nadia El Beblawi
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RTS LA VIE À PEU PRÈS, 02/02/2024
«#5 Une rétrospective, un livre et vive la suite !» par Florence Grivel
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RTS VERTIGO, 22/11/2023
L’invitée: Virginie Otth pour son exposition «Un lac dans l’œil»
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LE TEMPS, 03/11/2023
«La photographe Virginie Otth sonde les profondeurs de l’œil» par Sylvain Menétrey
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