A propos
Rome, une artiste, des fontaines. Dans ce récit lumineux, Bruno Pellegrino relate une année hors du temps et célèbre avec grâce l’amitié et la création
Bruno rencontre Lou à l’Institut suisse de Rome. Il est écrivain, elle est sculptrice. Très vite se noue entre eux une complicité malicieuse, une amitié légère et profonde qui s’épanouira dans la chaleur estivale, les discussions à l’heure dorée et les déambulations dans la ville éternelle. Captivé par le regard que la plasticienne porte sur le monde, l’auteur consigne avec émerveillement le relief qu’elle donne à ce qui les entoure. Elle partage avec lui son affection pour la pierre antique, ses considérations sur l’urbanisme fasciste, sa tendresse pour les bébés goélands. Témoin privilégié d’une œuvre en devenir, il retrace pour nous sa recherche artistique qui suit la piste de l’eau et du marbre des fontaines publiques romaines dans les méandres de l’histoire et du pouvoir. Ce récit lumineux, qui prend la forme d’un carnet de bord intime et délicat, relate une année hors du temps et célèbre avec grâce l’amitié et la création.
Bruno Pellegrino est né en 1988 et vit à Lausanne. Lauréat du Prix du jeune écrivain pour sa nouvelle « L’idiot du village » (Buchet/Chastel, 2011), il publie en 2015 son premier livre, Comme Atlas. Actif de 2012 à 2021 au sein du collectif AJAR, il participe entre autres à l’écriture à dix-huit mains du roman Vivre près des tilleuls. Avec Aude Seigne et Daniel Vuataz, il co-écrit les deux saisons de la série littéraire Stand-by ainsi qu’un « roman de gare », Terre-des-Fins. En 2018, son roman Là-bas, août est un mois d’automne remporte notamment le Prix des Libraires Payot, le Prix Alice Rivaz et le Prix Alain-Fournier. Son roman suivant, Dans la ville provisoire, est lauréat des prix Paysages écrits, Bibliomedia et Michel Dentan. Après avoir collaboré durant quatre ans à l’édition critique des Œuvres complètes du poète Gustave Roud, il a passé l’année 2021-2022 en résidence d’écriture à l’Institut suisse de Rome, où il a terminé son dernier livre, Tortues. Depuis septembre 2022, il est éditeur aux éditions Zoé, à Genève.
Lou Masduraud, née en 1990 à Montpellier, vit et travaille à Genève depuis une dizaine d’années. Elle a étudié à l’École nationale supérieure des Beaux-Arts de Lyon et à la HEAD. Elle s’intéresse aux espaces et aux pratiques de la vie collective ainsi qu’aux systèmes qui les rendent possibles. Dans ses installations, souvent réalisées de manière contextuelle, elle travaille les réseaux formels et informels des activités humaines. Les machineries, plus ou moins visibles (réseaux électriques, éclairage public, égouts, souterrains), qui pompent et évacuent en permanence les flux nécessaires à la vie de la cité.
Lampadaires, bouches d’aération, soupiraux, boîtes aux lettres deviennent alors des lucarnes vers l’intérieur du corps de la ville, laissant entrevoir les lieux négatifs qu’habitent les infrastructures, les architectures et les institutions dont nous dépendons pour vivre. Dans ces lieux interstitiels, Lou Masduraud propose des formes de renversements fantasmagoriques et d’alternatives aux réalités dominantes. En 2024, Lou Masduraud est lauréate d’un Swiss Art Awards.
REVUE DE PRESSE
RTS CULTURE / QWERTZ, 18/09/2024
«Dans Les bouches, Bruno Pellegrino raconte le travail de la sculptrice Lou Masduraud» par Ellen Ichters
Lire et écouter l’émission
LE COURRIER, 13/09/2024
«À Rome, le temps d’une complicité» par Samuel Schellenberg
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LA LIBERTÉ, 06/09/2024
«Portrait d’artiste: Bruno Pellegrino met l’eau à la bouche» par Thierry Raboud
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LE TEMPS, 01/09/2024
«L’eau à la bouche» par Julien Burri
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Informations
- N° 422
- Auteur-e-s
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Artiste(s)
Lou Masduraud
- Édition établie par Stéphanie Lugon
- Photographies Olivier Christinat
- Graphisme Notter + Vigne
- Format 13.5 x 20 cm
- Genre portrait littéraire
- Mots-clé amitiés artistiques, architecture antique, fascisme, Rome, sculptures
- Collection Portraits
- ISBN 978-2-88964-081-2
- Date de parution 27 août 2024
- Prix CHF 18.50